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NOUVELLE STRATÉGIE À LA TÊTE DE LA MENUISERIE MONVOISIN

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Nouvelle stratégie à la tête de la menuiserie Monvoisin

Publié le 20/03/2017 16:08 // Géry Bertrande

Le parcours

À Goven, Benoît Lécluse, le nouveau dirigeant de la menuiserie indépendante veut capitaliser sur un savoir-faire reconnu pour développer la société sur de nouveaux marchés et produits.
Benoît Lecluse, 44 ans, est un pur produit du vitrage. Il a passé 16 années au sein du groupe Saint-Gobain qu'il a quitté en juin 2016 pour son projet entrepreneurial. Son dernier poste était celui de directeur général des Miroiteries de l'Ouest Armorique. « J'ai un profil polyvalent, étant passé par tous les métiers, de la logistique à la gestion, le commerce, la direction générale... », souligne-t-il se définissant comme « un commerçant qui sait compter et gérer l'humain ».

Reprise rapide

Son projet de reprise a finalement été rapide. En six mois, Benoît Lecluse a bouclé son dossier. Il cherchait une PME au savoir-faire reconnu et à potentiel. De son côté, le cédant Jean-Yves Monvoisin partait à la retraite incarnant la quatrième génération aux commandes de la menuiserie familiale.
Benoît Lecluse en a repris les 14 salariés. La société ne travaille qu'en B to B et à 80 % sur appels d'offres publics, dans un rayon de 50 km autour de son siège social. Monvoisin s'illustre notamment dans les menuiseries de salles des fêtes, piscines, écoles, mairies, extensions, bureaux, tertiaire...

Son réseau de soutiens

Sans son projet de reprise, Benoît Lecluse a été aidé par de nombreux réseaux. Il en a obtenu des prêts d'honneur en tant que lauréat : Entreprendre Bretagne (45.000 euros dont 20.000 euros du fonds Brit), CCR35 (20.000 euros), CCI à travers Initiative Pays de Vilaine et Nacre (10.000 euros).

Pour quelles perspectives ?

Benoît Lecluse entend conserver et développer les trois métiers de la menuiserie Monvoisin, à savoir l'alu (50 %), le bois (30 %) et l'agencement intérieur en bois (20 %). « Nous produisons les trois quarts de ce que l'on pose. » Le repreneur entend aller chercher un million d'euros de business supplémentaire. Il veut capitaliser sur ce savoir-faire artisanal tout en lui donnant une dimension industrielle, avec des process et un flux de production en cohérence. Dans l'atelier, le changement est déjà perceptible, pour gagner en productivité. Pas d'investissement prévu pour l'instant : « le parc machines est dimensionné à nos besoins. » Il n'est pas contre non plus diversifier le marché pour s'orienter davantage vers le privé (hors bâtiments collectifs). « Je veux construire des partenariats avec des donneurs d'ordre comme les architectes, les bureaux d'études... », confie-t-il ayant en tête une gamme de produits phares dans lesquels il apportera forcément sa patte du verre et du design : garde-corps, escaliers, planchers, etc. « Nous pouvons nous diversifier en termes de produits, avec plus de miroiterie dont des grands vitrages de spécialité comme le verre sérigraphié. » Il veut renforcer le bureau d'études intégré pour une approche